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Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 1.djvu/52

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LE MÉGARIEN.

Ne tenez-vous pas nos salines ?

DIKÆOPOLIS.

Est-ce de l’ail ?

LE MÉGARIEN.

Comment de l’ail ? Mais dans toutes vos incursions, vrais mulots, vous déterrez les têtes avec vos piquets !

DIKÆOPOLIS.

Eh bien, qu’apportes-tu ?

LE MÉGARIEN.

Des truies mystiques.

DIKÆOPOLIS.

À merveille ! Montre-les-moi.

LE MÉGARIEN.

Hé ! Elles sont belles. Soupèse-les si cela te plaît. Comme c’est gras et beau !

DIKÆOPOLIS.

Mais qu’est-ce donc ?

LE MÉGARIEN.

Une truie, par Zeus !

DIKÆOPOLIS.

Que dis-tu ? D’où vient-elle ?

LE MÉGARIEN.

De Mégara. Ce n’est pas là une truie ?