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334 THÉÂTRE D'ARISTOPHANE. t1

BACCHUS. I

Bien dit, par Jupiter; voilà qui ne me fâche jamais. Û

LE CHOEUR seul, |

Heureux l'homme accompli en sagesse, mille raison»'! en convainquent. Celui-là, pour s'être montré sage, re-| verra de nouveau sa maison, au grand avantage de se^ citoyens, de ses parents et de ses amis, et cela parce qu'i| est plein de pru*3nce. Il est donc beau de ne point allei babiller chez Socrate et de ne point dédaigner la musique et les autres arts qui font la base de la tragédie. Il n'y qu'un imbécile qui puisse perdre son temps en discours oiseux, qui ne roulent que sur des bagatelles.

��LE CHŒUR. PLUTON, ESCHYLE.

��PLUTON.

î

Allons, Eschyle, pars en joie, sauve notre ville par dei sages conseils et corrige les gens sans cerveUe : ils y sontj en grand nombre. Porte ceci à Cléophon et cela* auxj questeurs Myrmex et Nicomaque. Dites-leur de me veniri trouver au plus tôt et sans délai. Et s'ils ne se hâtent dej venir, oui, j'en jure par Apollon, je les harcellerai et je| les jetterai ici bas, pieds et mains liés, de compagnie avecj

Adimante % fils de Leucolophe. !

■1

ESCHYLE. '

Je n'y manquerai pas. Je te prie de céder ma préséancej à Sophocle, qui me la gardera et s'y maintiendra, en cas|

  • Sans doute des cordes pour qu'il se pendent. Cléophon s'oppo-j

sait à la paix; Myrmex et Nicomaque passaient pour concussion- 1 naires. \

»Uu des trois amiraux athéniens qui furent battus à ^gos-Potamos. \

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