Page:Aristote - Histoire des animaux - traduction Jules Barthélemy Saint-Hilaire.djvu/441

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

quelque façon ont plusieurs divisions aux pattes. Chez la plupart, les doigts sont séparés. Ceux qui nagent ont des pieds palmés ; et leurs doigts, articulés et séparés nettement. Tous ceux d’entre eux qui volent haut sont pourvus de quatre doigts, dont en général trois sont en avant, et un est en arrière, à la place du talon. C’est un petit nombre d’oiseaux qui ont deux doigts en avant et deux en arrière, comme celui qu’on appelle Torcol. § 4[1]. Cet oiseau est un peu plus grand que le pinson ; son plumage est de plusieurs couleurs. Si ses doigts sont particuliers, sa langue ne l’est pas moins ; elle ressemble à celle des serpents ; il peut l’allonger hors du bec de quatre doigts ; et il la fait rentrer

  1. Un peu plus grand que le pinson. C’est bien vague ; et il y a des Pics qui sont beaucoup plus gros, notamment le grand Pic noir, dont la grosseur égale celle des corneilles. — Sa langue. Cette conformation de la langue se retrouve dans toutes les espèces de Pics. — De quatre doigts. Cuvier, loc. cit., p. 448, dit simplement que cette langue peut sortir très-avant hors du bec. — Il tourne son cou en arrière. De là, le nom de Torcol. — Comme le font les serpents. Ce rapprochement est exact. — De très-grands ongles. Qui leur servent à grimper le long des arbres, Pedes scansorii. — Aigre et sifflante. Il n’y a qu’un seul mot dans le grec.