LIVRE VII, CH. X, ^ J3. 417
en se renversant, entre tout ce qui vient de cet inférieur à lui, et tout ce qui vient de lui à cet inférieur, cette relation étant toujours celle d'un chef qui commande et d'un sujet qui obéit. § 11. Si ce n'est pas ce rapport qui s'établit entr'eux, c'est alors une égalité purement numérique ; car< dans ce cas, il se passe ici ce qui se passe ordinaire- ment dans les autres associations, où il y a tantôt une égalité numérique, et tantôt une égalité proportionnelle. Si, dans une association, les associés ont apporté une part d'argent, numériquement égale, ils doivent avoir aussi dans le partage une portion égale numériquement ; et si l'apport n'était pas égal, ils doivent avoir une part. pro- portionnelle. § 12. Mais en amitié, l'inférieur retourne la proportion ; et il joint à son profit les deux angles par une diagonale au lieu d'avoir l'un des côtés. Mais le supérieur paraît alors avoir moins qu'il ne lui revient; l'amitié et l'association ne semblent plus qu'une charge pour lui. Il faut donc ici rétablir l'égalité d'une autre façon et refaire la proportion détruite. ,^ 13. Ce moyen de rétablir l'égalité, c'est l'honneur, qui appartient au chef que la nature a fait pour commander, et que lui doit l'être qui obéit, comme il appartient à
��plus i>ctite que sa part morale est § 12. Les deux angles par une
plus belle. — D'un chef... d'un sujet... diagonale.MdUiphore étrange, qui ne
C'est peut-être exagéré, el ce rapport contribue point à éclaircir la pensée,
de subordination détruirait presque — Au lieu d'avoir l'un des eâtcs. J'ai
toute alfoction proprement dite. ajouté ceci, pour compléter l'exprcs-
§ 11. Numérique... proportion- sion, qui est beaucoup plus concise
nelle. On a vu plus Laut, oh. 9, dans le texte.
§ 5, p. Mi, ce qu'on doit en- $ 13. Comn:e il appartient n Dieu.
tendre par ces expressions. Impression un peu eniphutique. -^
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