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LA MAISON DE GRANIT
NUITS D’OUBLI
Oh ! la douceur des nuits sur la blanche terrasse !
Nuits de paix, de silence et de recueillement,
Quand le voile du jour flotte au loin dans l’espace,
Emportant dans ses plis tout farouche tourment.
Le croissant d’argent clair de la lune nouvelle
Semble un anneau qui glisse au poignet fin du soir,
Et la voûte du ciel est la tiède chapelle
Où montent les vapeurs molles de l’encensoir.