Page:Arnal - La Maison de granit, Plon-Nourrit.djvu/152

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JE PLEURE SUR TOI

 
J’avais fait ce beau rêve : Un jour tu reviendrais
Dans la chère maison où j’attends en silence ;
En te voyant souffrir j’avais cette espérance
Que, tourné vers mou cœur, enfin, tu comprendrais.
 
Hélas ! Il est trop tard... La volupté cruelle
A tissé sur les yeux le voile de l’oubli...
Je le déchirerais sans effacer le pli
Qui t’empêche de voir ma tristesse mortelle.