Page:Arnal - La Maison de granit, Plon-Nourrit.djvu/158

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LE DERNIER RÊVE


Maintenant je croyais avoir assez souffert,
Avoir assez pleuré dans ma maison déserte
Pour recevoir, mon Dieu, de votre main ouverte,
Le pain blanc de l’amour que vous m’auriez offert.
 
Ah 1 n’est-ce point assez de larmes répandues,
De sanglots dans la nuit, de dur labeur au jour ?
N’avais-je pas le droit de venir, à mon tour,
Savourer près de vous les douceurs attendues ?