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SI TU M’AVAIS AIMÉE

Peut-être que, là-bas, dans un monde inconnu,
Je le rencontrerai, dans la claire demeure
Où nul être n’oublie, où nul être ne pleure,
L’ami que j’attendais et qui n’est pas venu.
 
Et tandis que le lis paisible du silence
Fleurira sur la porte étroite du tombeau,
La vie allumera pour d’autres son flambeau,
Mais, moi, je planerai sur l'univers immense.