Page:Arnal - La Maison de granit, Plon-Nourrit.djvu/181

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
175
SI TU M’AVAIS AIMÉE

LOIN DE TOI

J'ai ri de mon amour comme d’une folie
Oui no tenait pas même aux fibres de mon cœur ;
Je cherchais des raisons à la mélancolie
Qui mettait sur mes yeux sa pesante langueur.

Je disais : C'est le soir, l’hiver, la solitude ;
C’est le brouillard qui tombe et voile l'horizon ;
C’est le fardeau trop lourd des livres, de l’étude ;
C’est l'âme de la nuit errant dans la maison.