Page:Arnal - La Maison de granit, Plon-Nourrit.djvu/184

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ADIEU

Puisque je dois mourir dans ma maison déserte,
Dont le bonheur jamais ne franchira le seuil,
Puisque je sens déjà mon âme recouverte,
Avant l'ombre du soir, par les voiles du deuil ;

Et puisque si longtemps ma bouche a dû se taire,
Comme se tait celui qui souffre pour sa foi,
Je veux qu’un dernier cri de mon cœur solitaire
T’apporte tout l'amour dont je brûlais pour toi.