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L’ATTENTE



Où es-tu donc, Toi dont l’âme à la mienne
Est destinée et doit m’appartenir ?
Pour te trouver où faut-il que je vienne ?
Vois, la nuit tombe et le jour va finir.

J’ai regardé bien longtemps sur la route,
Mais sans te voir passer sur mon chemin…
À chaque bruit je tressaille et j’écoute…
C’est Toi, peut-être, et j’avance la main.