éprouver ni besoin ni désir, rien qui dénote le moindre travail intellectuel ; c’est la stupidité : tantôt elle est permanente, et caractérisée par un affaiblissement graduel de la mémoire des impressions récentes, et par un grand défaut d’association dans les idées ; c’est la démence, dont la terminaison est presque toujours funeste.
Telles sont les formes que nous admettons ; nous parlerons aussi de l’épilepsie, non qu’elle soit une forme d’aliénation, mais à cause des points de contact qu’elle présente avec tous les troubles de l’intelligence dont nous avons à parler. Voici comment elles ont été réparties sur les 549 malades qui font la base de notre travail :
Maniaques, | 181 |
Monomaniaques, | 66 |
Mélancoliques, | 21 |
Stupides, | 10 |
Déments, | 45 |
Déments paralytiques, | 120 |
Imbéciles et idiots, | 29 |
Épileptiques, | 51 |
Rechutes et réintégrations, | 26 |
Total, | 549 |
Nous ne reviendrons point sur ce que nous avons dit au commencement de ce mémoire à propos de la proportion que fournit chacune de ces formes de la folie. Nous allons maintenant distinguer les variétés qu’elles présentent et signaler quelques-uns des caractères qui sont susceptibles d’être exprimés par des chiffres.