année dépasse de 168 celui de 1831. On explique cette augmentation par le nombre des admissions, qui a été toujours en croissant. Toutefois, si l’on consulte la colonne de proportions, on s’assure qu’indépendamment des réceptions annuelles le nombre des sorties a augmenté, soit que les guérisons deviennent plus communes, soit que, de nouvelles maisons étant fondées, on y envoie les personnes qui sont étrangères au département. On pourrait diviser les malades qui sortent en trois catégories : ceux qui sont guéris, ceux qui ne sont qu’améliorés, et ceux qui, n’ayant éprouvé aucun changement, sont placés dans d’autres hôpitaux ou réclamés par les parents. Nous ferons ces distinctions à l’égard des sorties qui appartiennent aux aliénés admis en 1839 ; mais pour les années qui précèdent, nous n’avons pas assez de renseignements pour nous guider, et nous sommes réduits à distinguer les sortants seulement en guéris et non guéris.
1831 | 1832 | 1833 | 1834 | 1835 | 1836 | 1837 | 1838 | 1839 | |
Guéris |
113 | 117 | 118 | 162 | 151 | 211 | 135 | 208 | 243 |
Non guéris |
89 | 141 | 138 | 129 | 119 | 111 | 186 | 102 | 127 |
Totaux |
202 | 258 | 256 | 291 | 270 | 322 | 321 | 310 | 370 |
Les sorties ne seraient d’aucun intérêt sous le rapport purement médical, si l’on négligeait de faire connaître l’état dans lequel se trouvaient les malades lorsqu’ils ont quitté la division. La proportion des aliénés non guéris est très forte, comme le démontre