Page:Aubanel - Thore - Recherches statistiques sur l’aliénation mentale faites à l’hospice de Bicêtre.djvu/176

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion

Célibataires. Mariés.
De 20 à 30 31,3 2,0
De 30 à 46 27,4 18,9
De 46 à 60 18,7 30,2
De 60 à 70 11,5 20,9
De 70 à 80 7,5 18,2
De 80 à 90 3,0 7,8
De 90 à 100 0,5 0,9

On voit que la mortalité se fait sentir bien plus tôt chez les célibataires, puisque 31 meurent de 20 à 30 ans pour 2 hommes mariés, et qu’à l’âge de 80 à 90, pour 3 individus non mariés il en reste encore 7.

Si nous nous laissions guider par les chiffres que nous avons réunis, nous arriverions pour la folie à des corollaires tout différents.

Ainsi, en 1839 et en 1831-1838, la proportion était la suivante :

1839. 1831-1838.
Mariés, 59 552
Célibataires, 12 303
Veufs, 12 104
État civil non indiqué, 81 598
Totaux. 164 1557

Nous serions donc portés à conclure que le mariage favorise la mortalité ; mais cependant nous ferons remarquer que le rapport est à peu près le même entre le chiffre des admissions et celui des décès, ce qui rend les conditions égales.