Page:Austen - L Abbaye de Northanger.djvu/116

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

si j’en lis jamais, ce ne sera que les romans de Mistriss Radcliff ; ceux-là sont assez amusans ; il s’y trouve de la gaieté, du naturel. — Mais Udolphe est de Mistriss Radcliff, dit Catherine avec un peu d’embarras causé par la crainte de mortifier. — Non certainement !… En serait-il ?… Ah ! oui… oui, je m’en souviens ; c’est un de ses ouvrages ; je le confondais avec un autre sot livre, dont on a beaucoup parlé, fait par une femme, et dont l’héroïne épouse un émigré français. — Je suppose que vous parlez de Camille — Oui : un livre plein de niaiseries invraisemblables… Un vieillard s’amusant sur une bascule… Je n’ai jamais eu le courage de parcourir jusqu’à la fin seulement le premier volume. En vérité je devine toutes ces fadaises avant de