Page:Austen - Orgueil et Préjugé (Paschoud) 2.djvu/232

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vous aie pas révélé tout ceci hier au soir, mais je n’étois pas alors assez maître de moi. Pour vous assurer de la vérité de tout ce que je viens d’écrire, je pourrois en appeler particulièrement au témoignage du colonel Fitz-Williams que la parenté et la constante amitié qui nous lie, ainsi que sa qualité d’exécuteur testamentaire de mon père, ont mis à même de connoître tous les détails. Si l’aversion que vous avez pour moi, vous empêche d’ajouter foi à mes protestations, la même cause ne vous empêchera point de croire mon cousin ; je vais chercher les moyens de vous faire parvenir cette lettre ce matin, afin que vous ayez encore le temps de le consulter. Recevez, Madame, mes vœux pour votre bonheur. »

Votre, etc.
Fitz Williams Darcy.
fin du second volume.