Page:Austen - Orgueil et Préjugé (Paschoud) 2.djvu/27

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

triss Bennet, elle n’a point l’air embarrassée, et ne s’occupe pas plus de nous que si nous étions au bout du monde ; pourvu qu’elle fasse sa volonté, c’est tout ce qu’il lui faut.

Mais je vous avertis, Miss Lizzy, que si vous vous mettez en tête de refuser ainsi toutes les propositions qu’on vous fera, vous finirez par n’avoir point de mari. Certainement je ne sais pas qui vous entretiendra après la mort de votre père ! Pour moi je ne pourrai pas vous garder, je vous en avertis, j’ai rompu avec vous dès aujourd’hui ; je vous l’ai dit dans la bibliothèque ; vous savez que je ne vous reparlerai jamais, et je tiendrai parole ; je n’ai aucun plaisir à parler à des enfans désobeissans ; au reste je n’ai pas grand plaisir à parler à personne ; les gens qui souffrent des nerfs comme moi, ne désirent que le calme,