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Orgueil

plaisirs de son enfance, elle était trop occupée à montrer à son mari chaque site environnant qui lui retraçait quelques souvenirs aimables, pour pouvoir songer à autre chose. Toute fatiguée qu’elle était de la promenade du matin, ils n’eurent pas plutôt dîné qu’elle se mit à la recherche de ses anciennes connaissances, et la soirée se passa dans les plaisirs si doux, qu’offrent des liaisons renouées après une longue absence.

Les événemens de ce jour étaient trop intéressans pour permettre à Élisabeth de donner beaucoup d’attention à ces nouveaux amis. Les civilités de M. Darcy occupaient seules sa pensée, et elle songeait avec une surprise toujours nouvelle, et non sans plaisir, au désir qu’il avait témoigné de lui présenter sa sœur.


fin du second volume.