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ORGUEIL

sion de celle-ci, qui, selon cette noble dame, démontrait sa perverse opiniâtreté et ses hardies prétentions, dans l’idée qu’un tel récit devrait l’aider à obtenir, au moins de son neveu, cette promesse qu’elle avait en vain demandée à Élisabeth ; mais, par malheur pour elle, l’effet que produisit sa démarche fut tout contraire à celui qu’elle en attendait.

« Je lui ai l’obligation d’avoir fait renaître mes espérances, dit Darcy, car je connaissais assez votre caractère, pour être certain que si vous aviez été irrévocablement décidée contre moi, vous l’eussiez, avec franchise, déclaré à ma tante. »

Élisabeth rougit, et répondit en souriant : « Oh oui, vous devez assez connaître ma franchise pour m’en croire capable ; après toutes les injures que je vous ai dites en face, je ne pouvais me faire scrupule de vous maltraiter auprès de vos parens.

» — Qu’avez-vous dit de moi que je ne méritasse ? bien que vos accusations fussent mal fondées et produites par de