contre la princesse s’étaient apaisées. Gaston d’Orléans se montrait aussi moins hostile à sa fille, en sorte que le comte de Béthune crut devoir engager la princesse à se rapprocher de Paris, que la cour ni son père ne s’en montreraient fâchés. Cédant à ce conseil, elle se mit en voyage et se rendit d’abord à Juvissy, à la maison d’un de ses amis, alors absent ; « son premier soin fut de loger toutes les dames qui l’accompagnaient, de manière à n’y laisser aucune chambre si madame de Frontenac y venait, c’est ce qui arriva le lendemain à la grande surprise de la princesse. Elle alla saluer la princesse qui la reçut froidement. »
« Dois-je, demanda-t-elle à la comtesse de Béthune, demeurer ici sans que Mademoiselle me le dise ? »
« Je n’en sais rien répondit la comtesse. »
Malgré ce froid accueil, elle resta cependant et coucha dans la chambre de la