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LA COMTESSE DE FRONTENAC

princesse, comme elle en avait l’habitude.

La réconciliation entre la princesse et la cour était finalement accomplie. « La seule pensée que les comtesses de Fiesque et de Frontenac en seraient fâchée me réjouissaient, écrit Mademoiselle. Pour en donner des marques publiques j’en­voyai quérir des violons et des comédiens à Paris et je retins force dames pour danser et souper avec moi.

« Frontenac et sa femme n’avaient point la mine gaie, et ni l’un ni l’autre n’osèrent me faire des compliments sur mon accommodement avec Son Altesse Royale… Sa femme me demanda si j’avais agréable qu’elle revint avec moi à Saint-Fargeau ; je lui dis que puisque son procès l’avait fait aller à Paris sans moi, il fallait qu’elle y demeurât jusqu’à ce qu’il fut jugé. »

Le lendemain mademoiselle de Mont­pensier partit pour Fontainebleau ; mada­-