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la versification, la composition et le style des fabliaux
Absence de toute prétention littéraire chez nos conteurs : leur effacement devant le sujet à traiter
De là, les divers défauts de la mise en œuvre des fabliaux : négligence de la versification ; platitude et grossièreté du style
De là, aussi, ses diverses qualités : brièveté, vérité, naturel
Comment l’esprit des fabliaux a trouvé dans nos poèmes son expression adéquate
place des fabliaux dans la littérature du xiiie siècle
Que l’esprit des fabliaux représente l’une des faces des plus significatives de l’esprit même du moyen âge
I.
Littérature apparentée aux fabliaux
II.
Littérature en contraste avec les fabliaux
III.
Deux tendances contradictoires se disputent la poésie du xiiie siècle : comment concilier ces contraires ?
à quel public s’adressaient les fabliaux
I.
Les fabliaux naissent dans la classe bourgeoise, pour elle et par elle
II.
Pourtant, indistinction et confusion des publics : les plus aristocratiques — d’où les femmes ne sont point exclues — se plaisent aux plus grossiers fabliaux
III.
Cette confusion des publics correspond à une confusion des genres : l’esprit des fabliaux contamine les genres les plus nobles
les auteurs des fabliaux
I.
Poètes amateurs : Henri d’Andeli, Philippe de Beaumanoir
II.
Poètes professionnels : 1) les clercs errants
2) les jongleurs : Rutebeuf
3) les ménestrels attitrés à la cour des grands : Jean de Condé, Watriquet de Couvin, Jacques de Baisieux
Conclusion