Page:Béranger, oeuvres complètes - tome 3.pdf/152

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

C’est ainsi qu’au dire de quelques historiens, il finit sa triste existence.




L’ALCHIMISTE.


z. Il ne faut pas croire que cette espèce de charlatans ou de fous ait entièrement disparu de la France. C’est l’un d’eux qui m’a donné l’idée de cette chanson. Il faut convenir que celui-là avait l’air d’une profonde conviction.

a*. Ou d’un vieux livre interroge les mots.

L’Hermès des anciens Égyptiens passait dans l’antiquité pour avoir découvert tous les secrets de la nature et les avoir transmis aux prêtres de son pays. La transmutation des métaux lui était attribuée ; de là le nom de science hermétique. Les prétendus livres qui portent son nom sont, dit-on, l’ouvrage des Grecs du Bas-Empire. Ils sont encore la règle des alchimistes et souffleurs, gens qui cherchent le grand œuvre ou la pierre philosophale, secret qui donne à la fois des trésors à volonté et la prolongation indéfinie de la vie humaine. Nicolas Flamel, qui eut la réputation chez nos aïeux d’avoir découvert la pierre philosophale, passait pour être devenu immortel, et je ne sais quel ancien voyageur raconte l’avoir rencontré en Asie deux ou trois siècles après l’époque où il vécut.




CHANT FUNERAIRE.
sur la mort de mon ami quénescourt


b*. Longtemps son nom se lira sur la pierre !

François Quénescourt, né à Péronne, où j’ai passé