Page:Büchner - La Mort de Danton, trad. Dietrich, 1889.djvu/14

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de l'Homme qui a vendu son ombre, non moins captivant comme homme que comme écrivain, constituent un morceau de choix, une œuvre originale et qui pourrait être détachée de la traduction qu’elle accompagne.

A côté de ces travaux spécialement relatifs à l’Allemagne, M. Dietrich a donné un petit livre sur les Maîtresses de Louis XV, court, substantiel et mordant, et une très érudite étude, impartiale et éloquente, sur Rouget de Lisle et la Marseillaise, ce Rouget de Lisle héroïque par aventure et immortel par hasard.

Enfin, M. Dietrich a publié et republié, pourrais-je dire, les Poésies de Jacques Richard, le lycéen célèbre qui improvisa, en une séance du Concours général, les stances fameuses au prince Jérôme. Il en a donné tout récemment une édition complète et définitive, fort jolie sous le rapport typographique, et, grâce à lui, la figure de Richard, ce poète mort jeune comme ceux que choisissent et chérissent les dieux, restera inoubliable et inoubliée.

La simple énumération de ces travaux parus ou qui vont incessamment paraître atteste une énergie de labeur sur laquelle il me semble bien inutile d’insister.

Ces études variées, consciencieuses, substan-