ront d’autre profession, d’autre occupation que la culture des sciences, des lettres et des arts, appliqués à l’utilité commune, et auxquels seront fournis gratuitement aussi les matériaux, instrumens, ouvriers, emplacemens nécessaires pour exécuter ce que j’aurai conseillé dans les différentes parties de ma grande restauration des sciences, et en partie de savans voyageurs, espèces de missionnaires de philosophie, destinés à parcourir toutes les contrées des deux continens, pour y porter toutes les découvertes utiles qui auront été faites dans l’isle, où réciproquement ils importeront toutes celles des autres nations ; mais avec des précautions à l’aide desquelles l’isle demeurera à jamais inconnue à ces nations, de peur qu’en apportant leurs connoissances dans notre isle, ils n’y importent des vices. «
» Comme dans ces différens écrits que je publierai successivement, je ne dirai que la vérité, sans flatter les passions humaines, je ne ferai point secte, j’aurai
