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NATURE DE LA DURABILITÉ.
HISTOIRE
Qui se rapporte à la question de l’article premier.

1. Les métaux sont de si longue durée, qu’on n’a jamais pu déterminer, par

    ques entre la jeunesse et la vieillesse ? Quelles sont les causes de ces différences ? Ces causes sont-elles en notre disposition ; sommes-nous maîtres de provoquer, d’empêcher, d’accélérer, de ralentir, de renforcer, d’affoiblir leur action ? Quelle est la meilleure manière d’employer les moyens répondant à ces causes ? Si ces quatre questions étoient résolues, tout servit fait ; car, pour me mettre en état de prolonger ma jeunesse, je n’ai pas besoin de connoître les causes de la longue ou courte durée de la coque d’un œuf. Mais le lecteur ne doit jamais oublier que le sujet propre de cet ouvrage n’est point l’art de prolonger lu vie humaine, mais l’art de composer des histoires raisonnées et destinées à faciliter l’interprétation de la nature, ou la découverte des causes ; que cet ouvrage n’est qu’un simple exemple, faisant partie de la troisième des six grandes divisions de cette vaste logique que notre auteur appelloit la grande restau-