laire il y a trois côtés fort lâches, au lieu que dans la voile triangulaire il n’y en a que deux. Ainsi, cette dernière présentant au vent une surface plus roide, doit céder moins à son action, et par conséquent s’enfler moins.
25. Plus les voiles sont en avant (leurs surfaces étant supposées égales), plus l’impulsion que leur donne le vent, tend à faire avancer le vaisseau.
Car en agissant sur les voiles de devant, il agit plus près de cette partie du vaisseau (la guibre et le taille-mer), que sa forme tranchante met en état de fendre plus aisément les ondes, mais surtout parce que le mouvement imprimé aux parties antérieures, tend à tirer le vaisseau, au lieu que le mouvement imprimé à ses parties postérieures ne tend qu’à le pousser.
26. De même, plus une voile est élevée, sa surface restant la même, plus l’impulsion que le vent lui donne, tend à porter le vaisseau en avant ; car plus une puissance est éloignée du point