Page:Bacon - Œuvres, tome 11.djvu/214

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térieures, pourroient, au contraire, les aider un peu, en leur transmettant et leur passant, pour ainsi dire, le vent.

6. La seconde condition dépend de la manière dont le vent agit sur les voiles et les frappe ; car, si l’on trouvoit le moyen de resserrer le vent, son action alors étant plus vive, et son mouvement plus rapide, il auroit plus d’effet ; au lieu que, lorsqu’il est plus dilaté et plus raréfié, il en a moins.

7. Or, pour parvenir à ce but, il faut faire en sorte que les voiles ne soient pas trop tendues, et qu’elles ne s’enflent ou ne s’arrondissent pas non plus excessivement ; car, si elles étoient tendues au point d’en être roides, elles répercuteroient le vent, comme le feroit un mur ; et si elles étoient trop lâches, l’impulsion que le vent leur donneroit, seroit trop foible.

8. L’industrie humaine s’est encore signalée sur ce point, et y a parfaitement réussi ; succès toutefois qu’elle a du plutôt au hazard et au tâtonnement,