Page:Bacon - Œuvres, tome 11.djvu/215

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qu’à la réflexion et à la méthode ; car, lorsque la direction du vent est latérale, on a soin de tendre et de contracter, autant qu’il est possible, cette partie de la voile qui est opposée au vent ; et, par ce moyen, on détermine son action vers la partie sur laquelle il doit agir le plus[1]. Tels sont et le but où l’on vise, et le moyen qu’on emploie pour y parvenir. Mais un autre effet de cette disposition, et dont on ne se doute peut-être pas, c’est que, par ce moyen, le vent étant

  1. On fait alors quatre opérations. 1°. On brasseye, c’est-à-dire, qu’à l’aide des deux cordes placées aux deux extrémités de chaque vergue, on amène l’une le plus en avant, et l’autre le plus en arrière qu’il est possible. 2°. On borde la voile autant qu’on le peut, c’est-à-dire, qu’à l’aide d’une corde, appelée l’écoute, on tire le plus en arrière qu’il est possible, l’angle ou le point de la voile qui est sous le vent. 3°. On tire aussi en avant le point qui est au vent, à l’aide d’une autre corde appelée l’amure. 4°. À l’aide d’une corde à trois branches, qu’on appelle la bouline, et qui est fixée par ses trois extrémités sur la ralingue (l’ourlet)