Page:Bacon - Œuvres, tome 11.djvu/220

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De l’action des vents sur certaines parties des autres machines[1].

1. Nous avons fait quelques expériences tendant à augmenter la force et

  1. Je me trouve obligé de supprimer les deux premiers numéros de cet article ; et les raisons de cette suppression seront sensibles, à la première inspection de la phrase suivante que je vais traduire mot à mot, en plaçant le latin à coté, de pour qu’on ne prenne ma traduction pour une parrodie.

    « Le vent qui vient de la partie diamétralement opposée à la machine (au moulin), se répandant sur sa surface, se trouve resserré par les quatre voiles, et est forcé de passer dans les quatre intervalles qu’elles laissent entre elles, les quatre seuls endroits où il puisse trouver un passage ; or ce vent n’endure pas aisément une telle compression : d’où il arrive nécessairement qu’il frappe latéralement ces quatre voiles, en leur donnant, pour ainsi dire, un coup de coude ; et voilà précisément pourquoi et comment il les fait tourner, à peu près comme les enfans font tourner leur tôton, par l’impulsion latérale de leurs doigts : ventus superfundens se in adversum machinæ, à quatuor velis arctatur, et in quatuor