Page:Bacon - Œuvres, tome 11.djvu/291

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À ces quatre points du cours de la lune, la pleine et la nouvelle lune, et les deux quartiers, il faut ajouter ces six autres, l’apogée et le périgée, les deux équinoxes et les deux solstices (lunistices), ce qui fait dix en tout.

Ces dix points lunaires influent avec beaucoup plus de force et de régularité que tous les autres, sur les changemens de temps.

    deux principales causes de tous les météores et de tous les autres phénomènes, qui n’en sont que des conséquences naturelles, ce sont les deux plus visibles ; je veux dire, le soleil et la lune. Cela posé, il est clair que, s’il y a en effet des périodes, des retours de saisons, ou de parties de saisons ces retours doivent avoir lieu à peu près aux époques où ces deux astres se trouvent dans les mêmes situations respectives ; par exemple, aux points correspondans de cette période si connue, qui est l’objet du nombre d’or, et qui est de dix-neuf ans, ou plus exactement de dix-huit ans, deux cents dix-neuf jours, huit heures, quarante-huit minutes. On verra plus bas que ce résultat du simple raisonnement est parfaitement d’accord avec l’observation directe.