Page:Bacon - Œuvres, tome 2.djvu/206

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semblables quoiqu’elles ne se rapportent pas proprement à ces trois buts, dont nous avons parlé ; mais par cette seule raison que le corps de l’homme est, sous toutes sortes de rapports, le sujet propre de la médecine. Quant au mouvement volontaire et au sentiment, nous les renvoyons à la doctrine de l’âme ; attendu que, dans ces deux choses c’est l’âme qui joue le principal rôle. C’est ainsi que nous terminons la doctrine qui a pour objet le corps humain, qui est, pour ainsi dire, la demeure de l’âme.

CHAPITRE III.
Division de cette partie de la philosophie humaine qui a l’âme pour objet, en doctrine du souffle de vie, et doctrine de l’âme sensible ou produite. Seconde division de la même philosophie en doctrine de la substance et des facultés de l’âme ; et doctrine de la destination et des objets de ces facultés.