Page:Bacon - Œuvres, tome 2.djvu/63

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qu’on a souvent observé dans cette dernière planète ; et autres phénomènes de cette espèce, s’il s’en présente : il faut adopter aussi, d’après la tradition, ce qu’on rapporte sur la nature et les inclinations particulières des planètes, et même sur celles des étoiles fixes ; toutes choses qui, nous ayant été transmises par un grand nombre d’écrivains, qui sur ce point se trouvent parfaitement d’accord, ne doivent pas être rejetées sans examen, à moins qu’elles ne soient manifestement incompatibles avec les raisons physiques.

C’est donc d’observations de cette espèce qu’il faut composer l’astrologie saine ; et c’est d’après de telles observations seulement, qu’il faut interpréter et composer les différentes figures du ciel.

Or, quant à l’emploi de l’astrologie saine, on s’en sert avec plus de confiance pour les prédictions, et avec plus de réserve pour les élections. Mais quant à l’un et l’autre emploi, il faut le renfermer dans les limites prescrites. On pourroit bazarder des prédictions sur les co-