Page:Bacon - Œuvres, tome 2.djvu/78

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onté ; du mouvement de l’esprit, du décret, et de tout ce qui regarde les choses intellectuelles, nous les renvoyons aux doctrines qui leur sont propres : mais un avertissement que nous devons réitérer, c’est qu’en traitant dans la physique toutes ces choses dont nous avons parlé, il faut s’en tenir à la matière et à l’efficient ; car on les remanie dans la métaphysique, quant aux formes et aux fins.

Nous joindrons à la physique deux appendices remarquables, qui se rapportent moins au sujet même de la recherche, qu’à la manière de la faire ; je veux dire, les problèmes naturels et les opinions des anciens philosophes. La première est un appendice de la nature éparse et variée ; la dernière, de la nature considérée dans son unité, ou des sommes. La destination de l’une et de l’autre est de conduire à un doute judicieux, partie de la science, qui n’est nullement à mépriser. Car les problèmes embrassent les doutes particuliers, et les