Page:Bacon - Œuvres, tome 6.djvu/265

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corps, lesquelles auparavant étoient séparées les unes des autres, et mêlées avec des parties moins solides : cet effet a lieu lorsqu’on ramène le mercure sublimé à l’état de mercure coulant ; métal qui, sous la forme de poudre, a beaucoup plus de volume que sous cette dernière forme. Il en faut dire autant de toutes les opérations par lesquelles on purifie les métaux en les débarrassant de leurs scories. La quatrième espèce de condensation s’opère par le moyen des affinités et autres secrètes corrélations, c’est-à-dire, en approchant des corps qu’on veut condenser, des substances qui condensent en vertu d’une certaine force occulte[1] ;

  1. Quand on est réduit à certaines conjectures sur certaines corrélations existantes entre certains corps, on demeure fort incertain ; et ce mot certain ainsi placé, c’est précisément lorsqu’on a le moins de certitude, qu’on l’emploie le plus souvent. Il attache tant de significations différentes à ce mot consensus, que je traduis par celui de corrélation, et dont il fait si souvent usage, qu’il est impossible d’en fixer l’acception. C’est tantôt l’état de deux