Page:Bacon - Œuvres, tome 6.djvu/266

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corrélations qui jusqu’ici n’ont été que très rarement observées ; ce qui n’est rien moins qu’étonnant : car, jusqu’à ce qu’on soit parvenu à la découverte des formes, on ne doit pas se flatter de parvenir à la découverte de ces corrélations. Quant aux corps animés, il n’est pas douteux qu’il n’y ait bien des médicamens qui, pris, soit intérieurement, soit extérieurement, condensent en vertu de ces affinités dont nous venons de parler. Mais

    corps qui agissent réciproquement l’un sur l’autre, tantôt celui de deux corps affectés par une cause commune, quelquefois celui de deux corps qui ont de l’analogie ou de l’affinité l’un avec l’autre. Le plus souvent, c’est une relation peu connue entre deux corps qui ne le sont pas mieux. Autant vaudroit substituer à cette dénomination si vague qu’il emploie, cette autre expression, je ne sais quelles relations. Car alors, à la vérité, on n’en sauroit pas mieux quelles sont ces relations ; mais du moins on sauroit que l’auteur ne le sait pas non plus ; et au lieu de le chercher dans ses livres, où l’on ne trouve sur ce sujet que des mots, on le chercheroit dans celui de la nature.