Page:Bacon - Œuvres, tome 7.djvu/423

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par des murs, des bois, des rochers, des montagnes, des falaises, des rivages élevés, etc. Quant à l’eau, lorsqu’elle est fort proche, elle produit un écho concourant ; et lorsqu’elle est éloignée, un écho répétant. Car toute la différence que je vois entre ces deux espèces d’écho, est que, dans l’un, le retour du son primitif est plus prompt ; et dans l’autre, plus lent. Mais il est hors de doute que l’eau, qui facilite la propagation ou transmission du son originel, facilite également celle du son réfléchi qui forme l’écho.

244. Nous avons dit, dans un des nos. précédens, que, si l’on parle, en appliquant sa bouche à l’extrémité d’un tuyau, fermé à son autre extrémité, le retour du souffle se fait sentir à la bouche, mais qu’alors on n’entend point de son (réfléchi). Ce qui vient de ce que cette propriété qu’a un tuyau, une cavité quelconque, de conserver le son originel, ne suffit pas pour conserver (pour faire entendre) le son réfléchi, sans compter