Page:Bacon - Œuvres, tome 9.djvu/220

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pour multiplier, soit pour conserver les subsistances. Nous avons déjà parlé des pronostics qui se tirent de la multiplication excessive des baies de l’eglantier, des graines de l’épine blanche et des mûres de buisson. De plus si les boiseries et les pierres qui suent ordinairement, et qui deviennent sensiblement humides au commencement de l’hiver, se trouvent alors fort sèches, ou encore si ces eaux qui dégouttent ordinairement des auvents ou des toits, à cette même époque, sur-tout le matin, tombent beaucoup plus tard, tous ces signes annoncent des gelées âpres, et un hiver très rigoureux ; vu qu’ils indiquent la constitution sèche de l’air, et une disposition constante au beau temps qui, en hiver, est presque toujours accompagné de fortes gelées.

813. En général un été froid et humide annonce un hiver très rigoureux ; car alors l’action des rayons solaires, pendant tout l’été n’ayant pas été suffisante pour dissiper les vapeurs aqueu-