Page:Bailly - Histoire financière de la France, depuis les origines de la monarchie jusqu’à la fin de 1786, tome 2.djvu/457

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

formes et améliorations, préparés par M. Turgot. — Il est éloigné. — Rétablissement, par son successeur, de la corvée et des maîtrises. — Loterie royale. — M. Necker est nommé directeur général des finances au commencement de la guerre pour l’indépendance de l’Amérique. — Emprunts patents ou secrets, et spéculations sur les rentes viagères. — Réformes obtenues ou préparées durant les hostilités. — Édit de mainmorte. — Réorganisation du trésor et rétablissement d’une comptabilité centrale. — Administrations provinciales ; leur objet et vues de M. Necker en les instituant. — Situation des finances et difficultés dans la négociation des emprunts. — Premier Compte rendu publié par M. Necker ; ses défectuosités et son influence sur le placement des nouveaux emprunts. — Résultats comparés du Compte rendu et de l’État au vrai de 1781. — Clameurs élevées contre le ministre. — De nouveaux projets inquiètent les possesseurs de péages et les engagistes et autres détenteurs de domaines royaux. — Démission donnée par M. Necker.


L’enregistrement de nouveaux droits additionnels injustes, eu égard à leur inégalité, est facilité par des exemptions en faveur des magistrats. — Continuation des emprunts, et rétablissement des comptables alternatifs et du troisième vingtième. — Contributions spontanées offertes pour remplacer les vaisseaux perdus par M. de Grasse. — Paix et ses conditions ; traité de commerce avec l’Angleterre et ses résultats. — M. de Calonne est appelé au contrôle général. — Situation des finances en 1783. — Le roi est disposé à faire des réformes économiques. — Maximes contraires professées par le ministre. — Il crée une nouvelle caisse d’amortissement, annonce la prochaine et entière libération de l’état, continue les emprunts, aliène les revenus et crée des offices. — Arrangement avec les receveurs généraux pour le rachat par eux, et pour leur compte, de trente-deux millions restant des anticipations dont le paiement avait été suspendu par l’abbé Terray. — Dons et faveurs pécuniaires ; acquisitions et échanges de domaines ; modération ou remises accordées sur des droits dus au trésor, et autres prodigalités du contrôleur général. — Exemples de refus faits par Louis XVI à