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nature est toute connue ; mais dans les cas rares où ces indices n’existent pas, à quoi faudra-t-il attribuer la mort ?

Et d’abord, est-il bien certain que l’animal mort en pareilles circonstances présentait, pendant la maladie, les symptômes caractéristiques de la péritonite ? Toutefois, en admettant qu’il en soit ainsi et qu’on ne trouve pas de lésions cadavériques, il serait possible qu’un amas de pus en putréfaction existât aux bourses, consécutivement à la suppuration du cordon testiculaire, et qu’une résorption purulente s’effectuât à cet endroit. Il en résulterait une infection putride qu’on pourrait confondre avec la péritonite.

Il y aurait donc, dans ces cas-là, à analyser le fluide circulatoire ?


TRAITEMENT


T. préservatif. Une fois développée, la péritonite s’achemine promptement vers la mort. Aussi faut-il s’évertuer à remplir les indications prophylactiques pour empêcher son développement ?

Les moyens de prophylaxie doivent surtout être mis en pratique sur les animaux qu’on vient de châtrer. Combien de péritonites ne reconnaissent d’autres causes qu’une hygiène mal comprise ?

Bouchonnement, couvertures, camail, bâton à surfaix et autres moyens de l’hygiène des opérés, telles sont les conditions qu’il faut remplir pour prévenir la maladie.


T. curatif. S’attacher à obtenir la résolution, c’est le seul moyen de traiter la péritonite avec avantage. Pour atteindre ce but, on doit combattre l’inflammation et s’opposer à son progrès, rétablir la transpiration, prévenir la gangrène ou l’entraver dans sa marche.