Page:Balzac - Œuvres complètes, éd. Houssiaux, 1855, tome 19.djvu/347

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LE GÉNÉRAL.

Enfin, nous en voilà débarrassés ! (À Gertrude.) Fais servir le café.

GERTRUDE.

Pauline, sonne pour le café.

(Pauline sonne.)

Scène IV.

Les mêmes, moins FERDINAND, RAMEL, LE JUGE et BAUDRILLON.
GODARD.

Je vais savoir, dans l’instant, si Pauline aime M. Ferdinand. Ce gamin, qui demande en quoi est faite la justice, me parait très-farceur, il me servira.

(Félix paraît.)
GERTRUDE.

Le café.

(Félix apporte le guéridon où les tasses sont déposées.)
GODARD, qui a pris Napoléon à part.

Veux-tu faire une bonne farce ?

NAPOLÉON.

Je crois bien. Vous en savez ?

GODARD.

Viens, je vais te dire comment il faut t’y prendre.

(Godard va jusqu’au perron avec Napoléon.)
LE GÉNÉRAL.

Pauline, mon café. (Pauline le lui apporte.) Il n’est pas assez sucré. (Pauline lui donne du sucre.) Merci, petite.

GERTRUDE.

Monsieur de Rimonville ?

LE GÉNÉRAL.

Godard ?…

GERTRUDE.

Monsieur de Rimonville ?

LE GÉNÉRAL.

Godard, ma femme vous demande si vous voulez du café ?

GODARD.

Volontiers, madame la comtesse.

(Il vient a une place d’où Il peut observer Pauline.)