Page:Banville - Œuvres, Les Cariatides, 1889.djvu/152

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Et celle d’Orient, la jeune Cléopâtre,
Dont la lèvre de flamme éblouissait le pâtre ;

Et la Rosalinda, qui chante sa chanson
De rossignol sauvage, en habit de garçon ;

Et toutes les beautés que les yeux de poètes
Vêtirent de rayons pour les plus belles fêtes.

Tous ces convives fous avaient la joie au cœur
Et chantaient. Or, voici ce qu’ils chantaient en chœur :