Page:Barbey d’Aurevilly - Premier Memorandum, 1900.djvu/228

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

me plaît pas trop. — tous ces brigands sont de mauvais ton, et un gentleman ne doit pas avoir un air de sac et de corde. — mais la marchesa raille parfois ! — m'a prié à dîner, et ai refusé, de caprice, le diable sait pourquoi ! Si ce n'est parce qu'il aurait fallu la quitter de bonne heure à cause de mon rendez-vous avec A R. — dîné gloutonnement au café riche. — pensé à G qui aimait les salles vastes, retirées, silencieuses de ce restaurant. — quand y dînerons-nous insieme ?

— allé à Corazza et

remonté chez moi. — A R est venu comme il me l'avait promis. — pris du thé et causé, — moi, c'est-à-dire, car lui c'est une lenteur d'esprit vraiment curieuse, — moi donc avec une impétuosité foudroyante. — A R parti, repris le Billiard qui m'a ennuyé, — puis de l'italien, — puis ai refondu le commencement de cette nouvelle laissée là mais que je veux finir. — écrit ceci et vais me coucher, mon feu s'éteint et il est deux heures du matin.

14.

deux jours sans noter, mais l'affaire marche et tout ira bien si le journal en question peut être fondé. — travaillé, mais sorti une partie du jour.

— l'action exté