Page:Barbusse - L’Enfer.djvu/43

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déserte, mon cœur se débat et se plaint. Partout, l’étendue est vide. Lorsque quelque chose est vraiment fini, ne semble-t-il pas que tout soit fini ?

Je ne sais pas son nom… Elle ira dans son destin comme moi dans le mien. Si nos deux existences s’étaient liées, elles ne se connaîtraient guère ; maintenant, quelle nuit ! Mais je n’oublierai jamais l’incomparable soir où nous fûmes ensemble.