Page:Barbusse - Pleureuses, 1920.djvu/111

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Je le regarde d’un air triste.
Le jour est mort, le soir est long.

Nous nous en irons, pauvres princes,
Avec notre tranquillité ;
Je te prendrai dans mes bras minces,
Ô le seul qui me soit resté !
Automne gris qui te recueilles,
J’entends gémir dans le vallon
Des souvenirs de vieilles feuilles.
Le jour est mort, le soir est long.