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Dans la solitude qu’on voit.


Nous visiterons lentement
Notre existence douce et lasse,
Comme un vieux voyageur qui passe
Dans un très vieil appartement.

Pleins de rêves mélancoliques,
Éveillons les espoirs tremblants
En nous promenant à pas lents
Parmi les chambres pacifiques !

Passons où nous avons passé ;
Par la large et pâle fenêtre
Un peu de lumière pénètre
Dans la fatigue du passé.