Page:Barbusse - Pleureuses, 1920.djvu/132

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La lumière pauvre et profonde
T’enveloppe d’enchantement,
Tu souris, tu crois vaguement
Sentir la justice du monde.

Béni, celui qui vit ses yeux
Éblouis par un bon mystère,
Bénis, ceux qui trouvent sur terre
Le vague salut d’être heureux !…

Tendrement, tu luttes encore,
Et comme une grâce des cieux,
Le sommeil exauce tes yeux
Et le front penché qui l’adore.