Page:Barbusse - Pleureuses, 1920.djvu/189

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SECRET


J’ai peur quand vient le soir de flamme
Ainsi qu’un morne moissonneur…


Ils te livrent, mais ils te gardent,
Tes yeux qui ne sont pas l’amour,
Tes pauvres yeux qui me regardent
Dans la chute morne du jour.

Tout doucement tu me consoles,
Tout doucement tu dis ta foi,
Mais je n’entends que tes paroles,
Et tes paroles sont à toi.