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LA COLÈRE


Sur le chemin…


Ton droit t’éblouit et flamboie ;
Un cri muet gonfle ton cou,
Comme un dieu tu vas n’importe où
Avec ta colère et ta joie.

C’est le calme artificiel
Qui se rompt comme un pauvre gage,
C’est ta haine qui se dégage,
C’est ta haine qui monte au ciel.