Page:Barbusse - Pleureuses, 1920.djvu/221

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


SILENCE


Dans la solitude qu’on voit.


La vie est trop calme et trop bonne
Qui nous exauce de rayons ;
Le champ permet que nous venions,
L’horizon s’élargit et donne…

Avec son bonheur d’accueillir,
L’aube tendre est une merveille.
Le doux soir nous donne sa veille
Comme sa douceur à cueillir.